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1 année, 6 mois | Nos chroniques

Breakdance au Maroc : Wa fine ?!

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Salma Moukrim

Le Breakdance est l’une des disciplines sportives les moins développés au Maroc. Bien que pratiqué par des milliers de jeunes à travers le Royaume, il est toujours considéré comme une discipline "très" secondaire, et les breakdancers marocains ont peu d’issues vers la professionnalisation. Sauf si biensure ils prennent le navire pour chavirer ailleurs leur passion.

Originaire du Sud du Bronx à New York en 1973, le breakdance est une danse acrobatique faisant partie du patrimoine du hip hop, avec le graffiti, le deejaying et le rap. Le breakdance fera son entrée au Maroc dans les années 90, et prendra de plus en plus d'ampleur. Mais il aura du mal à percer et à se hisser au rang d'une discpline sportive, reconnue par l'ensemble de la société marocaine.

Pourtant, le breakdance n'est pas une discipline à la portée de tout le monde. Elle demande une condition physique parfaite, et surtout beaucoup de force notamment dans les bras et le tronc afin de pouvoir réaliser des figures acrobatiques très techniques, tout en reposant sur l'équilibre de son corps.

Quand on leur en donne la chance, les breakdancers marocains n’ont aucune peine à inscrire leur nom sur la scène internationale du Breakdance. Rien qu’en juin, une délégation marocaine qui comptait de grands noms du breakdance national comme le champion du Maroc 2019 de breakdance solo, Youness El Mouaffaq ou encore le champion du Maroc 2018, Yassir El Ghzaoui s’est mesurée à 150 breakdancers au championnat du monde de breakdance solo qui se déroulait en Chine et a pu briller à travers des performances incroyables.

Faute d’avoir des initiatives émanant de fédérations officielles pour dynamiser le breakdance au Maroc, les locaux prennent les devants. En 2018, l'initiative Ladies First est née d'un partenariat entre l'ambassade des États-Unis et la Positive school of Hip Hop à Casablanca. Il s'agit de la première battle de danse Hip-Hop 100% féminine.

 

De nombreux autres compétitions et battles sont organisés à l’initiative de jeunes marocains souhaitant démocratiser le breakdance et étaler sa culture, faute de couverture médiatique consistante à ce sujet

 


Malgré la création de la commission technique nationale de hip hop et disciplines assimilées, censée promouvoir le breakdance et le hiphop au Maroc, ce dernier reste une discipline sportive très peu développée. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le Maroc perd certaines de ses meilleures compétences, à l’instar de Fouad Ambelij, alias Lil Zoo, qui a remporté le championnat du Monde Red Bull BC One, en portant le drapeau autrichien. Ambelij avait longtemps joué au nom du Maroc, avant d’immigrer en Autriche pour pouvoir percer dans sa discipline de prédilection, faute de moyens dans son pays...

 

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