Dans le communiqué transmis lors de l'annonce des taekwondoïstes choisis, la Fédération avait précisé que le comité technique avait " souhaité épargner la championne marocaine qui souffre toujours de la blessure subie lors de ces Jeux et n’ayant pas retrouvé le niveau requis pour ces qualifications olympiques ". Cependant aujourd'hui, la combattante et son entraîneur Abdenebi Saoudi contestent cette version officielle. Ils s'appuient notamment sur des certificats médicaux. Ils dénoncent également sa mise à l'écart des différents Opens de qualification.
On ne peut que regretter cet imbroglio. Tout d'abord, pour Fatima Zahra Abou Faras évidemment. Élue meilleure sportive marocaine en 2018, cette non-sélection vient perturber la fulgurante ascension de l'athlète au potentiel immense. Plus largement c'est le taekwondo marocain dans son ensemble qui se retrouve impliqué. Pourtant cette discipline restait sur des résultats encourageants. En effet, les représentants nationaux s'étaient imposés lors des derniers championnats d'Afrique en 2018. Plus récemment, ils avaient brillé lors d'un événement international à Paris. Avec cette affaire, le sportif n'est plus au centre de l'actualité. Par ailleurs, la fédération se prive d'une de ses athlètes les plus prometteuses et d'une vraie chance de médaille.