Les cas augmentent dans le pays et notamment en Floride où 10 000 infections ont été enregistrées le 2 juillet. Or, c'est la ville d'Orlando, située au milieu de cet Etat, qui a été choisie pour accueillir les retours de la MLS et de la NBA. Les instances avaient décidé d'établir des " bulles " au sein du complexe de Disney World. Mais aujourd'hui, le football redémarre dans une ambiance étrange. Ainsi, avec 11 éléments testés positifs à leur arrivée sur le lieu de l'échéance, la formation de Dallas a été écartée de la compétition lundi. Et depuis mardi, celle de Nashville est à son tour concernée par plusieurs contaminations. Dans ces conditions, des joueurs ont déclaré forfait comme le MVP de la saison passée, Carlos Vela. Ce dernier ne veut prendre aucun risque pour sa femme enceinte. De même, des matchs ont déjà été reportés. Néanmoins, la première rencontre s'est tenue cette nuit entre Orlando et Miami (2-1).
Pour autant, Don Garber, patron de la MLS, a avoué que : "Si nous avons une éruption de cas dans les équipes, alors nous prendrons la décision de ne pas poursuivre le tournoi". De son côté, la NBA doit également composer avec l'absence de quelques athlètes infectés (25 positifs sur les premiers tests) et d'autres inquiets à l'idée de contaminer des proches ou de se blesser après cette longue pause. Par ailleurs, les dirigeants commencent aussi à se montrer prudents. En témoignent les propos d'Adam Silver lors d'une conférence pour le média Fortune : "Il est certain que si nous avons une quelconque propagation significative au sein de notre campus, il nous faudrait arrêter à nouveau". Reste désormais à espérer que ces "bulles" résistent à la diffusion du virus.
Enfin, d'autres événements ont pris des mesures différentes et inquiètent les experts. Ainsi, la Ligue de Baseball (MLB) a décidé de débuter sa saison avec des équipes jouant dans leur stade, sans (pour l'instant) exclure la présence de supporters. De même, les organisateurs des 500 miles d'Indianapolis souhaitent évoluer devant 175 000 fans (50% de l'affluence) le 23 août. Néanmoins, ces ambitions pourraient bien être revues à la baisse suite aux récentes variations des cas.